Décès d’Elizabeth Taylor, grande légende d’Hollywood

15-12-2011 09:07 AM


Elizabeth Taylor est morte des suites d’une insuffisance cardiaque à 79 ans, le 23 mars 2011. Elle a été enterrée au Pierce Brothers Westwood Village Memorial Park Cemetery, à Los Angeles, reposant aux côtés de son père et de sa mère, Francis et Sara, dans la crypte familiale se situant près de la tombe d’une autre icône,  Marylin Monroe
L’actrice anglo-américaine Elizabeth Taylor est décédée à l’âge de 79 ans. La comédienne avait reçu deux fois l’Oscar de la meilleure actrice : en 1960, pour “Vénus au vison”, et en 1966, pour “Qui a peur de Virginia Woolf ?”  Elizabeth Taylor, l’une des dernières légendes de l’âge d’or hollywoodien, a illuminé de ses yeux d’améthyste de nombreux chefs-d’oeuvre du septième art, au long d’une vie pétrie de drames et de passions.
Dans la vie comme au cinéma, Elizabeth Taylor a débuté très vite et très fort. Enfant prodige, la jolie petite brune née à Londres en 1932 d’un marchand d’art et d’une actrice, a débuté à l’âge de 10 ans avec “Fidèle Lassie”.
L’Amérique tombe très vite amoureuse de Liz, qui enchaîne les rôles, notamment pour Vincente Minnelli “Le père de la mariée” et “Allons donc, papa!” et réussit  là où échouera une Shirley Temple  à passer du statut d’enfant star à celui d’actrice adulte respectée. En 1956, à l’âge de 24 ans, elle partage l’affiche de “Géant” avec Rock Hudson et James Dean  qui mourra juste avant la sortie du film en salles  et entame une glorieuse décennie qui la voit enchaîner les chefs-d’oeuvre. Mais c’est aussi l’époque où elle sombre une première fois dans la dépression, après la mort accidentelle en 1958 de Mike Todd, son troisième époux. L’actrice, alors mère de trois enfants, adopte peu après le drame une petite Allemande handicapée. Et tombe dans les bras du crooner Eddie Fisher. “Je suis quelqu’un qui a besoin d’être mariée, probablement parce que j’ai un fort sentiment d’insécurité”, confiera-t-elle dans une interview.
En 1963, “Cléopâtre” marque un nouveau tournant dans sa carrière. Le film de Mankiewicz, pour lequel elle touchera la somme alors faramineuse d’un million de dollars, sera l’un des “bides” les plus retentissants de l’histoire du 7e art. Mais c’est pendant le tournage qu’un certain Richard Burton lui glisse, l’air de rien: “Vous a-t-on déjà dit que vous étiez une très jolie fille?”.
Liz est séduite et affirme “adorer ne pas être Elizabeth Taylor mais la femme de Richard”, qu’elle épousera. Il lui semble que c’est la première fois dans sa vie qu’elle n’a “pas peur d’elle-même”. Richard offre à Elizabeth les plus beaux diamants du monde et leur couple s’avère d’une extraordinaire fécondité à l’écran: le splendide “Qui a peur de Virginia Woolf” (1966) vaut à l’actrice un deuxième Oscar (après celui obtenu pour “Butterfield 8”) et les amants terribles partagent l’affiche de “La mégère apprivoisée” de Franco Zeffirelli en 1967. Celle qui était considérée comme l’une des plus belles femmes du monde enchaîne les régimes. En 1988, elle avait publié un émouvant livre-confession, “Elizabeth dit tout”, alors qu’elle cultivait ses amitiés, notamment avec la pop star Michael Jackson. A la mort de ce dernier, Dame Liz Taylor  anoblie par la reine d’Angleterre en mai 2000  avait affirmé: “Mon coeur, mon âme sont brisés. J’aimais Michael de tout mon coeur et je ne peux pas imaginer ma vie sans lui”.

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