Up touche le cœur du public

15-12-2011 10:12 AM


Le film d##animation des studios Disney Pixar “Là-haut” ou “Up” de Peter Docter et Bob Peterson, avec la voix française qui est celle de Charles Aznavour qui vient de participer -hors Compétition- à l##ouverture de la 62e édition du festival de Cannes, est actuellement en projection au Caire, au cinéma Stars à Héliopolis et  au cinéma Smouha à Alexandrie.

Avec à l’actif de Pixar des succès critiques et commerciaux de l’envergure de ” Toy Story “, ” Le Monde de Nemo “, ” Les Indestructibles “, ” Cars “, ” Ratatouille ”  et ” WALL-E “, le réalisateur Peter Docter sait que tous les regards sont tournés vers lui pour la prochaine grande réussite du cinéma d’animation. Sa formule gagnante consiste à réaliser des films non seulement de divertissement mais qui touchent aussi le cœur du public. D’où Là-Haut ou Up qui vient de participer -hors Compétition- à l’ouverture de la 62e édition du festival de Cannes. 
Ainsi, et pour sa dixième production, la maison Pixar a choisi comme héros un vieillard aigri de 78 ans. C’est le protagoniste du film Carl, un grincheux de 78 ans, un peu bougon, qui a vendu des ballons toute sa vie. Aujourd’hui, il risque de perdre la petite maison qu’il a autrefois bâtie avec sa femme disparue qui avait un grand rêve : partir avec son mari à l’aventure à Paradise Falls. Mais en raison des petits contretemps imprévus de la vie, leurs rêves ne se sont jamais réalisés. Après le décès d’Ellie, Carl se détache du monde extérieur. Réalisant avec douleur qu’il n’avait jamais exaucé le vœu de sa femme, il décide d’agir sans plus tarder pour que leur rêve ne meure pas. C’est à partir de cette situation humaine très réelle qu’un sérieux vent de folie prend naissance et se déchaîne. Aussi imaginatif et peu décidé à se laisser faire, Carl attache des milliers de ballons à sa maison qui s’envole. Une manière de vivre la vie d’aventures que lui et sa bien-aimée s’étaient promise. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il emporterait un passager inattendu : Russel, un jeune garçon débordant d’énergie qui lui gâche la vie. Dans une incroyable odyssée qui les conduira en Amérique du Sud, Carl et Russel vont vivre mille péripéties jusqu’au coeur d’un monde perdu. Il est temps pour eux de découvrir le vaste monde et ce qu’ils sont vraiment.
 
L’esthétique du film était si importante pour Docter que l’équipe créative de Là-haut s’est rendue en Amérique du Sud, dans le lieu qui sert de toile de fond au film, pour faire en sorte que les paysages soient parfaits.  Paradise Falls, lieu fictif du film, a été dessiné à partir de la véritable montagne plate, telle une île dans le ciel, où le Brésil, le Venezuela et la Guyane se rencontrent. Ils ont choisi ce lieu parce qu’ils avaient besoin d’un endroit isolé où Carl pourrait atterrir, sans influences extérieures, pour lui permettre de grandir et d’évoluer en tant que personnage.



Biographie du réalisateur
Après le succès de Wall-E (2008), Peter Docter né à Bloomington, en 1968 dans le Minnesota, revient, en 2009, avec une toute nouvelle création, Là-Haut qu’il co-réalise avec Bob Peterson pour le compte de la maison Walt Disney.
Avec Pixar, Docter accède enfin à un espace où il peut laisser éclater sa créativité débordante. Il poursuit alors les collaborations actives à des productions qui provoquent, à chaque fois, un véritable raz-de-marée de succès international.
Peter Docter est d’abord co-scénariste et créateur de story-board pour Toy Story, en 1995, une participation qui lui vaut d’être nommé à l’Oscar du Meilleur Scénario en 1996.
Docter enchaîne ensuite avec Geri’s Game (1997), court métrage primé au cours de la cérémonie des Oscars 1998, puis participe au story-board de 1001 Pattes (en 1998), avant de scénariser et superviser l’animation de Toy Story 2 (en 1999).
Il est à savoir que Peter Docter fréquente le lycée John F. Kennedy de Bloomington et se passionne, très tôt, pour le dessin, discipline dans laquelle il n’attend pas de grandir pour exceller. Ce qui le fascine et le retient, tout d’abord, dans ce terrain artistique, c’est le pouvoir que détient l’artiste de créer des ” êtres qui bougent et pensent ” ou encore, selon lui, ” le désir de jouer à Dieu”.
Il intègre ensuite l’Université du Minnesota où il poursuit des études supérieures de philosophie, tout en suivant quelques cours d’art. Lorsqu’il rejoint, l’année suivante, la California Institute of the Arts, ce n’est pas tant dans le but de répondre à l’appel pressant d’une réelle vocation que dans l’optique, bien plus insouciante, d’améliorer ses compétences dans un domaine qui le passionne.
Son diplôme en poche, il a alors la chance de se retrouver sur le marché du travail à une époque où le secteur de l’animation est en pleine expansion.
Bien qu’il produise déjà, dès la fin des années 1980, des animations dessinées à la main (Next Door, Palm Springs et Winter) et se destine à une carrière dans cette branche, il se laisse séduire, dès 1990, par l’offre d’un ” outsider ” dans ce domaine, une société encore totalement méconnue : Pixar. Lorsqu’il intègre ses studios, la prestigieuse maison est encore à ses débuts et Docter rejoint un groupe d’animation composée de seulement dix personnes. Dans les huit années qui suivront, Pixar verra son succès phénoménal se traduire par, entre tant d’autres aspects, le recrutement de près de 500 autres membres au sein de cette même équipe.


 

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