En Bref

15-12-2011 09:05 AM


Netanyahu face aux critiques
Appels au boycott, manifestations de militants syndicaux ou politiques, “appel à la raison” d’intellectuels juifs: l’hostilité est croissante en France, bien au-delà de l’extrême gauche, envers la politique du chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu, en visite ce jeudi à Paris. Dans la capitale française pour l’adhésion d’Israël à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Benjamin Netanyahu fait face à des rassemblements désormais habituels dénonçant sa politique. L’un de ces mouvements pro-palestiniens, le collectif génération-Palestine, appelle ainsi à protester contre “l’accueil des représentants du gouvernement d’extrême droite israélien”, alors que “rien n’arrête la politique de judaïsation de Jérusalem”. Mais la critique s’étend aujourd’hui au-delà des milieux militants, souvent situés à la gauche de la gauche. “La critique anti-israélienne en France déborde largement de l’extrême gauche, parce que la pensée de l’extrême gauche exerce une forte influence sur l’ensemble du corps social, avec un souci de délégitimation de l’Etat d’Israël”, déplore Gilles William Goldnadel, président de l’Association France-Israël. Elle touche ainsi les intellectuels français, dans le pays d’Europe qui abrite les plus importantes communautés juive et musulmane. Par ailleurs, Barack Obama a invité Benjamin Netanyahu la semaine prochaine à la Maison blanche pour une visite destinée, semble-t-il, à réchauffer les relations bilatérales, a-t-on appris mercredi de sources gouvernementales israéliennes. Pour les commentateurs israéliens, cet entretien surprise viserait, dans l’esprit du président américain, à contrer les critiques émises par des responsables juifs américains ainsi qu’au Congrès sur la froideur supposée de Barack Obama à l’égard du Premier ministre israélien en raison de leur différend persistant sur la politique de colonisation juive. Selon ces sources, le chef de l’exécutif américain recevra Benjamin Netanayhu mardi prochain. Benjamin Netanyahu

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Sarkozy dénonce l’héritage de Mitterrand Nicolas Sarkozy a regretté que l’ancien président François Mitterrand ait abaissé l’âge de la retraite de 65 à 60 ans, estimant qu'”on aurait eu beaucoup moins de problèmes” s’il s’était abstenu, a dit mercredi un élu UMP, confirmant des propos rapportés dans la presse. Ces propos, tenus par le chef de l’Etat lors d’une réunion avec des militants UMP dans l’Oise, étaient amplement commentés à gauche mercredi. “Il faut quand même se rappeler que c’est François Mitterrand qui a abaissé l’âge de la retraite de 65 à 60 ans. Entre ça et les 35 heures, on aurait eu beaucoup moins de problèmes” si François Mitterrand, puis les socialistes, s’étaient abstenus, a dit M. Sarkozy, selon un élu UMP qui assistait au meeting. Evoquant sa “passion” pour la politique, Sarkozy a également affirmé qu’il avait “à nouveau besoin” des militants UMP. “Pour nous, c’est clairement un pas de plus vers une nouvelle candidature en 2012”, a affirmé cet élu. Le président de la République n’avait plus fait de meetings avec des militants UMP depuis plusieurs mois. Mardi, il a profité d’un déplacement à Beauvais sur le thème de l’absentéisme et des violences scolaires pour assister à une réunion de militants, qui a rassemblé quelque 1.200 personnes, selon l’UMP. Ce n’est pas la première fois que le président Sarkozy dénonce la politique des retraites de François Mitterrand. Il y a quelques jours, il a ainsi confié à plusieurs interlocuteurs que “si Mitterrand n’avait pas fait la bêtise de ramener la retraite de 65 à 60 ans, à rebours de ce que faisaient les autres, on n’aurait pas à le faire” . Toujours sur la réforme des retraites, l’exécutif s’attend à un fort mécontentement populaire “une fois fixé le nouveau seuil du départ légal à la retraite”, ont rapporté plusieurs élus. “Le président Sarkozy m’a dit qu’il pourrait y avoir trois millions de personnes dans la rue” à ce moment-là. legende; Sarkozy face à Mitterand

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Bangkok s’apprête à un retour normal de l’activité

Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva a annoncé un retour normal de l’activité lundi dans le centre de Bangkok après un grand nettoyage pour effacer les traces des événements sanglants de la semaine. Les autorités ont prolongé pour deux nuits le couvre-feu à Bangkok et dans 23 provinces par “mesure de sécurité”. Mais quatre jours après les émeutes qui ont choqué le royaume, le chef du gouvernement a annoncé la réouverture des écoles, rues et services publics qui avaient été fermés toute la semaine. “Tout est calme et revient à la normale”, a-t-il assuré dans son adresse à la nation hebdomadaire à la télévision, où il est apparu détendu et confiant. Entre le début en mars des manifestations des “chemises rouges”, qui réclament sa démission, et la dispersion par la force du mouvement mercredi, 86 personnes au moins sont mortes et quelque 1.900 ont été blessées. L’assaut final de l’armée pour déloger les manifestants et les émeutes qui ont suivi ont laissé le centre de la capitale ravagé, avec plus de 30 bâtiments incendiés dont la Bourse et plusieurs banques. Dimanche, le grand nettoyage de Bangkok se poursuivait. Armés de tuyaux d’arrosage et de détergents, des bataillons d’agents municipaux et volontaires, dont des étrangers, enlevaient des tonnes de débris et d’ordures et nettoyaient les rues de l’ancienne “zone rouge” où les magasins ont dû rester fermés. Beaucoup portaient des tee-shirts portant l’inscription “Ensemble nous le pouvons”, avec un coeur aux couleurs du drapeau thaï.
ــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ Des volontaires participent au nettoyage des rues et enlèvent des affiches Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva s’exprime lors d’une conférence de presse

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