en bref

15-12-2011 09:05 AM


Égypte

La stèle qui a permis à Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes est exposée au British Museum depuis plus de 200 ans. Le chef du Conseil suprême des antiquités (CSA) égyptiennes Zahi Hawass a réclamé mercredi à Londres la restitution de la célèbre pierre de Rosette, stèle qui a permis à Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes, exposée au British Museum depuis plus de 200 ans.

«Elle appartient à l’Egypte, elle devrait revenir à l’Egypte», a déclaré M. Hawass mercredi sur la radio BBC 4, estimant «inexact» de dire qu’elle fait partie de la culture mondiale.

«C’est inexact, elle fait partie seulement de la culture égyptienne. Nous vous l’avons offerte comme un don de courte durée, nous devons récupérer notre don», a affirmé M. Hawass, qui réclame la restitution de la pierre de Rosette (196 avant notre ère) et de nombreuses oeuvres égyptiennes depuis des années.

Il a indiqué avoir renoncé à obtenir un prêt temporaire: les responsables du «British Museum ont écrit une lettre pour dire qu’ils ont besoin d’avoir des détails sur la sécurité du musée qui va abriter la pierre de Rosette. Et ils savent que ce musée sera le plus grand musée au monde. La sécurité sera parfaite».

Oslo

Le président américain Barack Obama sait qu’il n’est pas comparable à Nelson Mandela ou mère Teresa, lauréats avant lui du prix Nobel de la paix qu’il a reçu jeudi à Oslo, a déclaré mercredi son porte-parole, Robert Gibbs.
Il répondait à une question sur la contradiction entre ce prix et le fait que M. Obama a annoncé la semaine dernière l’envoi de 30.000 soldats supplémentaires combattre en Afghanistan.
“Mais je pense que le président est fier des mesures que son administration a entreprises pour tendre la main au monde”, a plaidé le porte-parole, estimant que cette attitude voulait dire “apporter davantage de paix et de stabilité à cette grande planète”.
M. Obama, a ajouté M. Gibbs, est “fier que le comité (Nobel) ait reconnu que ce pays (les Etats-Unis), s’est à nouveau levé pour tendre la main au monde”.
Je ne doute pas qu’il y a d’autres candidats qui étaient peut- être plus méritants», a déclaré M. Obama lors d’un point de presse avec le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, peu avant de recevoir sa prestigieuse récompense à l’Hôtel de ville d’Oslo.

M. Stoltenberg a quant à lui considéré que le prix de la paix «était bien mérité et important». «Je ne peux penser à personne d’autre qui ait fait davantage pour la paix au cours de l’année passée», a-t-il dit.

Dans son discours d’acceptation du prix Nobel de la paix, Barack Obama a estimé jeudi à Oslo que les Etats-Unis devaient veiller au respect des normes morales lorsqu’ils menaient des guerres qu’ils estimaient nécessaires et justifiées. “Oui, les instruments de la guerre ont un rôle à jouer dans la préservation de la paix. Mais la guerre en soi n’est jamais glorieuse, et nous ne devons pas le proclamer”, a-t-il déclaré.
“Et même si nous nous retrouvons face à un adversaire brutal qui ne respecte rien, je pense que les Etats-Unis d’Amérique doivent continuer à montrer ce qui doit être la norme dans la conduite de la guerre”, a-t-il dit.
Le président américain a reconnu toutefois que le choix, pour le Nobel de la paix, d’un chef d’Etat dont le pays est en guerre prêtait le flanc aux critiques.
Mais le recours à la force, a-t-il expliqué, est parfois justifié, notamment pour des raisons humanitaires, et il a ajouté que dans le cas d’Al Qaïda, aucune négociation ne permettrait de pacifier la situation.
Il s’est montré ferme en outre à l’égard des pays qui enfreignent le droit international.
On ne peut permettre à l’Iran et à la Corée du Nord, dont les ambitions nucléaires inquiètent le monde, de “ruser avec le système”, a-t-il dit, allusion aux méthodes de ces deux pays pour faire traîner les négociations en longueur.

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