Reprise des négociations avec l’Iran

15-12-2011 09:06 AM


L’Iran a affirmé être prêt à reprendre en septembre 2010 les négociations avec les pays du groupe (5+1) sur son programme nucléaire à condition que les objectifs de ce dialogue soient clairement définis au préalable. Ainsi que l’Iran a reconnu pour la première fois mercredi dernier que les nouvelles sanctions internationales pourraient freiner son programme nucléaire controversé, y compris l’enrichissement d’uranium, mais qu’elles ne le stopperaient pas. C’est Ali Akbar Salehi, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, qui a fait ces déclarations lors d’une visite dans la ville portuaire de Bouchehr, dans le centre de l’Iran, où la centrale nucléaire construite par les Russes doit être mise en service cette année après des années de retard. “On ne peut pas dire que les sanctions sont sans effet”, a déclaré devant des journalistes Salehi, cité par l’agence de presse Isna. L’Iran est soupçonné par une partie de la communauté internationale, Etats-Unis et Israël en tête, de mener un programme nucléaire à des fins militaires, ce qu’il a toujours démenti. Le président Mahmoud Ahmadinejad a dit à plusieurs reprises que les nouvelles sanctions votées en juin par l’ONU n’avaient aucune valeur et n’auraient “aucun effet contre l’Iran”, qui n’en tiendra pas compte.  Refus de ravitailler  Dans ces conditions, l’information sur le refus de ravitailler les avions iraniens dans certains pays européens et aux Emirats arabes unis, dans la foulée de sanctions prises contre le programme nucléaire de Téhéran, est “fausse”, a affirmé mardi le ministère iranien des Affaires étrangères. “Cette information est fausse. Ils (les pays concernés) ont officiellement dit qu’il n’y avait pas de telles restrictions” à l’encontre des avions civils iraniens, a déclaré le porte-parole du ministère, Ramin Mehmanparast, lors de son point de presse hebdomadaire. Un responsable de l’Association des compagnies aériennes iraniennes avait déclaré que les aéroports allemands, britanniques et des Emirats refusaient de ravitailler ces avions à la suite des sanctions américaines visant à faire pression sur Téhéran pour son programme nucléaire. Cette information avait ensuite été réfutée à Londres, Berlin et Dubaï. L’agence officielle Irna avait avancé que la plate-forme de Koweït avait fait de même.   Selon Aliyari, cette mesure était conforme “à la décision du Congrès américain imposant des sanctions contre la vente des produits combustibles à l’Iran. Les compagnies nationale Iran Air et privée Mahan, qui ont de nombreux vols vers l’Europe, ont rencontré des problèmes”. A Londres, un porte-parole du gouvernement avait toutefois rétorqué que celui-ci n’était “pas au courant d’un refus de carburant au Royaume-Uni”, tandis qu’à Dubaï un porte-parole de l’aéroport international avait affirmé que les avions iraniens continuaient de bénéficier du service de ravitaillement. 

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