En Bref

15-12-2011 10:12 AM


Nelson Mandela appelle le monde au bénévolat pour son anniversaire



Le premier président noir d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui a fêté hier  ses 91 ans, a appelé mardi, dans un message vidéo, les citoyens du monde entier à faire du bénévolat le jour de son anniversaire pour “créer un monde meilleur”.
“Nous avons dans nos mains le pouvoir de créer un monde meilleur”, a déclaré M. Mandela dans cette vidéo préparée par sa fondation à l’occasion de son anniversaire et qui a été transmise à de nombreuses chaînes de télévision dans le monde.
En avril, la fondation Mandela, chargée de préserver l’hé-ritage politique et intellectuel de M. Mandela, avait décidé de lancer la “journée annuelle Mandela”, célébrée le jour de l’anniversaire du prix Nobel de la paix, le 18 juillet.
Elle avait alors appelé chacun à consacrer 67 minutes de cette journée à des actions de bénévolat. Le chiffre fait référence aux 67 années de lutte de M. Mandela pour l’égalité en Afrique du Sud.
“La journée Mandela ne sera pas un jour férié mais un jour consacré au volontariat. C’est notre espoir que les gens consacrent leur temps et fassent des efforts pour améliorer les conditions de vie de leur communauté”, a ajouté l’ancien président.


Recherche d’une solution de la crise du Darfour


Poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, le président soudanais Omar el-Béchir étaitt dimanche dernier en visite au Caire où il s’est entretenu avec son homologue égyptien Hosni Moubarak. Samedi, le chef de la diplomatie égyptienne a proposé la médiation de son pays pour  trouver une issue pacifique à la guerre du Darfour. Pour le président Omar el-Béchir, le plus important est de continuer à défier le Tribunal pénal international. Même s’il a reçu le soutien de l’Union africaine, le président soudanais n’est pas le bienvenu dans plusieurs pays du continent. Visiter le grand voisin égyptien, et assister même au défilé de la nouvelle promotion des cadets de l’académie de police aux côtés du président Moubarak est une fin en soi. Côté égyptien, on cherche surtout à trouver une solution à la crise du Darfour. Une crise qui, selon le ministre égyptien des Affaires étrangères constitue une menace stratégique pour l’Egypte. C’est la raison pour laquelle Ahmed Aboul Gheit a reçu samedi les représentants de diverses factions de la rébellion du Darfour et notamment le chef de l’Armée de libération du Soudan. La semaine dernière, le ministre égyptien s’était entretenu avec des représentants du Mouvement pour la justice et l’égalité.  


 


Des églises visées par des attentats en Irak



Moins de deux semaines après le retrait de l’armée américaine des principales villes du pays, l’Irak a été le théâtre d’une série d’attentats visant des églises de Bagdad. Au moins quatre personnes ont été tuées et 32 blessées dans une série d’attentats visant des églises dimanche soir à Bagdad, a indiqué un responsable au sein des services de sécurité.


Les quatre morts sont des chrétiens qui se trouvaient à proximité de la même église, celle de Notre-Dame, rue Palestine, dans l’est de la capitale, selon cette source qui a requis l’anonymat.


L’explosion ayant visé cet édifice religieux dévolu aux Chaldéens a été la plus sanglante puisqu’elle a fait, en plus des quatre morts, au moins 21 blessés dont 15 chrétiens.


Au moins 11 personnes ont par ailleurs été blessées dans d’autres explosions contre des églises de Bagdad dimanche, dont trois dans le district de Dora (sud), a précisé le responsable de la sécurité.


Cette série d’attentats survient moins de deux semaines après le retrait des forces américaines des villes du pays.


Les violences ont connu une baisse sensible en Irak au cours des derniers mois mais restent quotidiennes, notamment à Bagdad et Mossoul (nord).


Lors de son pèlerinage en Terre sainte, en mai, le pape Benoît XVI avait plaidé pour la reconnaissance des “droits fondamentaux à une coexistence pacifique” des chrétiens d’Irak.


Selon des dirigeants chrétiens, sur les 800.000 chrétiens qui vivaient en Irak avant l’invasion américaine de 2003, 250.000 ont quitté ce pays, où ils sont parfois victimes de violences d’extrémistes musulmans.
 


 


L’Autorité palestinienne ordonne la fermeture d’un bureau d’Al-Jazira


 


L’Autorité palestinienne a ordonné mercredi dernier la fermeture temporaire du bureau de la chaîne satellitaire Al-Jazira à Ramallah, en Cisjordanie, pour diffusion de fausse nouvelle, a annoncé le ministère de l’Information palestinien.


  


Le ministère indique avoir pris cette décision à la suite de la diffusion d'”information mensongère” mardi par Al-Jazira, une chaîne basée au Qatar. Il précise que des poursuites judiciaires vont être engagées contre la chaîne d’information en arabe.


  


Dans son communiqué, il affirme qu’Al-Jazira “a consacré une part importante de ses programmes à dénigrer l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) et l’Autorité palestinienne”.


  


“Malgré nos appels répétés à ce qu’elle soit neutre dans sa couverture des questions palestiniennes et équilibrée en ce qui concerne la situation palestinienne interne, la chaîne a continué à (les) dénigrer”, précise-t-il.


  


Dans un communiqué publié à Doha, Al-Jazira a indiqué que la décision était liée à la diffusion mardi d’une déclaration de Farouk Kaddoumi, chef du département politique de l’OLP et s’est dite “étonnée” d’avoir été sanctionnée de la sorte en dépit “du traitement professionnel” de cette information qui avait été rapportée par de nombreux médias arabes et internationaux.


  


M. Kaddoumi a accusé dans sa déclaration le président palestinien Mahmoud Abbas et le dirigeant Mohammed Dahlane d’avoir comploté avec Israël pour tuer par empoisonnement le dirigeant historique palestinien Yasser Arafat.


  


Yasser Arafat est décédé le 11 novembre 2004 à l’âge de 75 ans dans un hôpital de la région parisienne. Le mystère entourant la maladie à l’origine de la mort d’Arafat demeure entier, plusieurs responsables palestiniens étant convaincus que leur chef a été empoisonné par Israël, ce que l’Etat hébreu dément.


  


Basé à Tunis, M. Kaddoumi est hostile aux accords d’Oslo de 1993 de reconnaissance mutuelle entre Israël et l’OLP. Il n’est jamais rentré dans les territoires palestiniens.


  


De son côté, le Hamas a “condamné” la fermeture du bureau d’Al-Jazira, en estimant qu’elle constituait “une preuve supplémentaire de l’ampleur des violations auxquels s’exposent les médias de la part du gouvernement de Ramallah”, dans un communiqué.


  


Le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas sont à couteaux tirés depuis la violente prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza en juin 2007.


  



 

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