Le violent séisme de Nouvelle-Zélande

15-12-2011 09:06 AM


Le séisme de magnitude 7.1 qui a frappé l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande aura des conséquences sur la reprise économique du pays, a déclaré le Premier ministre John Key. La puissante secousse tellurique s’est produite près de Christchurch, provoquant d’importants dégâts matériels dans cette ville de 400.000 habitants. On ne déplore que deux blessés graves, un bilan qualifié de “miraculeux” par John Key. Le tremblement de terre va entraîner des “perturbations considérables pour l’économie nationale à court terme”, selon le chef du gouvernement. Quelque 430 habitations et 70 bâtiments vont devoir être démolis en raison des dégâts dûs au séisme, tandis que 100.000 des 160.000 habitations de la région ont été endommagées, a-t-il précisé. Plusieurs centaines de millions de dollars néo-zélandais (euros) seront nécessaires pour rebâtir les infrastructures routières, le système d’alimentation en eau potable et les égouts. L’Etat prendra en charge au moins 90% des dépenses, a assuré le Premier ministre.  Plusieurs répliques ont secoué mardi Christchurch, deuxième ville de Nouvelle-Zélande, trois jours après le violent séisme qui a endommagé quelque 100.000 bâtiments mais n’a pas fait de mort. Le service officiel de surveillance géologique GeoNet a décompté plus d’une douzaine de répliques depuis la veille, dont deux d’une magnitude de 5,4, ce qui a poussé les autorités à évacuer 70 habitants qui avaient trouvé refuge dans une école. Selon le maire de Christchurch Bob Parker, les répliques ont encore un peu plus endommagé les bâtiments de cette ville de 340.000 habitants du sud du pays. Le ministère de la Défense civile a prévenu du risque potentiel de répliques pouvant aller jusqu’à une magnitude de 6, jusqu’à la semaine prochaine. Mais la situation revenait peu à peu à la normale et une zone interdite d’accès au centre du quartier des affaires a été considérablement réduite, permettant à des habitants de retourner chez eux. La police a cependant mis en garde les piétons et habitants des risques de chutes d’objets ou de matériaux depuis les bâtiments fragilisés. L’état d’urgence a été maintenu jusqu’à mercredi minuit et le ministère de l’Education a indiqué que les écoles resteraient fermées jusqu’à la fin de la semaine. Tous les principaux axes de transport (route et chemin de fer) fonctionnaient et l’électricité était rétablie dans la plupart des quartiers. Il était cependant conseillé aux habitants de bouillir leur eau pour se prémunir d’un risque de contamination en cas de tuyau crevé. Le Premier ministre néo-zélandais John Key a annulé un voyage en Europe. “Il y a un travail qui doit être fait et je vais rester ici et m’y mettre comme les autres”, a-t-il déclaré. Quelque 300 personnes ne pouvaient réintégrer leur maison, jugées trop dangereuses, et logeaient dans des habitations provisoires. Christchurch compte environ 100.000 bâtiments endommagés et les autorités de la ville ont indiqué que certains devront être détruits, comme un immeuble de sept étages datant de 1906, ce qui fait de lui le plus ancien bâtiment à étages de la ville. L’AMI Stadium, qui doit accueillir sept matches de la Coupe du monde de rugby à l’automne 2011, n’a pas été endommagé, a indiqué mardi son exploitant. 

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