La France ouvre une cellule de crise
La France a décidé de mettre en place une cellule de crise afin d’éviter une éventuelle épidémie d’Escherichia coli. Des centaines de cas de contamination ont déjà été recensés en Allemagne où 15 personnes sont décédées après avoir absorbé la bactérie d’Escherichia coli. Pour éviter d’en arriver là le gouvernement a annoncé par le biais de son porte-parole, le ministre du Budget François Baroin, qu’une cellule de crise « a été activée pour surveiller l’évolution de la contamination bactérienne de légumes ». Mise en place à la suite du Conseil des ministres, mercredi, « elle réunit l’Institut de veille sanitaire, la Direction générale de la santé, la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes », a expliqué François Baroin. Cette cellule est principalement mise en place afin « de respecter le principe de précaution », a poursuivi le ministre, surtout dans un contexte où l’origine, la source et le véhicule de transmission de la maladie restent un mystère.
Les concombres espagnols hors de cause, Pointés du doigt un peu activement, les concombres espagnols ne seraient finalement pas la cause de l’épidémie qui fait rage en Allemagne et dans une plus faible mesure en Europe. Les autorités allemandes ont reconnu que les concombres ne seraient pas la source de l’épidémie et que cette espèce rare de la bactérie E.coli à l’origine de l’épidémie de diarrhées mortelles en Allemagne, n’a pas été trouvée dans les concombres importés d’Espagne. En tout, plus de 1.500 cas ont été recensés, principalement en Allemagne, mais aussi en Suède (où une personne en est morte) et dans le reste de l’Europe, ainsi qu’aux États-Unis. En France, trois cas suspects d’intoxication alimentaire à la bactérie E coli sont actuellement en cours d’investigation. Ces trois patients résident à Toulouse (Haute-Garonne), Hénin-Beaumont (Nord) et Bastia (Corse). Et, selon l’InVs (Institut de Veille sanitaire) trois autres cas auraient été recensés mercredi. Tous avaient des liens avec l’Allemagne.
France Soir
La Serbie espère obtenir le statut de candidat à l’UE début 2012
La Serbie espère que l’Union européenne donnera à la fin de l’année son feu vert pour l’ouverture des négociations d’adhésion de Belgrade à l’Union début 2012, a déclaré, mercredi 1er juin, le président serbe, Boris Tadic, au lendemain du transfèrement de Ratko Mladic au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Actuellement “candidate potentielle”, la Serbie souhaite bénéficier du “même traitement” que la Croatie, qui avait obtenu en 2004 le statut de candidat à l’Union européenne et une date fixée à l’année suivante pour l’ouverture des négociations d’adhésion, alors même que l’ex-général croate Ante Gotovina, recherché par le TPIY, n’avait pas encore été arrêté, a poursuivi M. Tadic.
“Je pense que la Serbie, en capturant Ratko Mladic, en mettant en œuvre toutes les autres réformes dans le secteur judiciaire, dans la lutte contre la corruption, remplit toutes ses obligations à l’égard de l’Union européenne”, a poursuivi M. Tadic. Les négociations d’adhésion de la Croatie ont formellement débuté en octobre 2005, alors que l’arrestation d’Ante Gotovina est survenue seulement en décembre de la même année. Les chefs d’Etat de l’Union européenne devraient se prononcer en décembre, sur proposition de la Commission européenne, sur l’obtention pour la Serbie du statut de candidat à l’UE et sur une ouverture des négociations d’adhésion. Les Européens insistaient sur une telle arrestation, estimant qu’une coopération entière de Belgrade avec le Tribunal de La Haye était une condition essentielle à la progression de la Serbie vers l’Union.