Le chef de l’ONU appelle à l’unité dans la lutte contre Daech et Boko Haram

01-10-2015 02:46 PM


 
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé mardi dernier la communauté internationale à l’unité dans la lutte contre les groupes extrémistes violents, notamment Daech et Boko Haram, lors d’un Sommet consacré à cette question en marge du débat général de l’Assemblée générale
Les groupes extrémistes violents, dont Daech et Boko Haram, posent une menace directe à la sécurité internationale, ciblant de manière impitoyable les femmes et les jeunes filles, et fragilisent les valeurs universelles de paix, de justice et de dignité humaine », a déclaré M. Ban dans un discours lors de ce sommet organisé à l’initiative des Etats-Unis.
Le chef de l’ONU a rappelé que cette menace continuait de croître, avec une augmentation de 70% du nombre de combattants terroristes étrangers dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique où sévissent ces groupes extrémistes.
« Relever ce défi est au cœur de la mission de l’Organisation des Nations Unies, et il exige une réponse unifiée », a insisté Ban Ki-moon. « Notre objectif doit être d’aller au-delà de la lutte contre l’extrémisme violent et de chercher à le prévenir ».
Le Secrétaire général de l’ONU a indiqué qu’il allait présenter un programme d’action pour prévenir l’extrémisme violent au début de l’année prochaine à l’Assemblée générale. Il a encouragé les Etats membres participant à ce sommet à faire des suggestions.
« Ce programme – qui est fermement basé sur la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies – fournira des recommandations précises aux États membres sur les mesures individuelles et collectives permettant de s’attaquer systématiquement à ce qui alimente l’extrémisme violent à tous les niveaux », a-t-il souligné. « Il contiendra également des recommandations sur la façon dont le système des Nations Unies peut aider les États membres à prévenir l’extrémisme violent ».
Pour que la lutte contre l’extrémisme violent soit un succès, le chef de l’ONU a détaillé un certain nombre de conditions : les gouvernements ne peuvent pas agir seuls, ils doivent impliquer l’ensemble de la société ; il faut en particulier s’adresser aux jeunes et échanger des idées avec eux ; les dirigeants doivent s’efforcer de construire des institutions qui rendent réellement des comptes ; il faut respecter les droits de l’homme.
« Et finalement, ne nous laissons pas guider par la peur et ne réagissons pas aux provocations de ceux qui se plaisent à l’exploiter », a conclu Ban Ki-moon.
 
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