Un important défi économique à relever

12-06-2014 02:07 PM


En juillet 2013, au lendemain de l##éviction de Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans, Riyad et Abou Dhabi avaient annoncé l##octroi d##une aide financière de 12 milliards de dollars au nouveau gouvernement. En octobre,

 
 50 % de l’aide avait été décaissée, sous forme de livraisons de pétrole et de gaz, de dons pour des projets et d’un important dépôt bancaire. Début janvier 2014, son montant était passé à 16 milliards de dollars. Sans compter les accords passés depuis un an entre l’armée égyptienne  et des entreprises privées saoudiennes et du Golfe pour des contrats atteignant 40 milliards de dollars d’ici 2020.
Le soutien des Saoudiens au maréchal al-Sissi vient d’être renouvelé. Son élection à la tête de l’Égypte fin mai et sa prestation de serment le 8 juin ont été l’occasion pour le roi Abdallah d’Arabie saoudite de se précipiter pour le féliciter en premier. Il a aussi annoncé qu’il entendait réunir une conférence des donateurs amis de l’Égypte pour soutenir financièrement le pays, qui vit sous perfusion saoudienne depuis un an.
Les manœuvres diplomatiques apparaissent toutefois comme un problème secondaire pour le nouveau président face à l’insurrection islamiste qui fait fuir les touristes et prive l’économie égyptienne de son traditionnel moteur.
Selon les prévisions officielles, l’Egypte devrait afficher une croissance de 3,2% pour l’exercice qui commencera le 1er juillet, soit nettement moins que les niveaux requis pour créer suffisamment d’emplois pour faire reculer la pauvreté.
Nombre d’Égyptiens espèrent que leur nouveau président sera en mesure de remettre l’économie sur les rails.
Près de la place Tahrir, lieu de ralliement des opposants lors du soulèvement contre Hosni Moubarak, de jeunes hommes vendaient des T-shirts à l’effigie du président Sissi portant ses traditionnelles lunettes de soleil.
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