Au nom de la dernière génération

26-07-2018 11:56 AM

Michael Victor


Le départ corporel de notre enseignant Baba Safwat ne fut pas une séparation facile, mais seule la volonté de Dieu nous écrit tout ce qu’elle veut. Que la paix règne pour le cœur qui s’est arrêté après avoir patronné les cœurs et s’être dévoué depuis des décennies en ayant travaillé avec des générations successives sans causer de lésion au cœur de quiconque. Salut Baba Safwat professeur et enseignant, salut à l’humilité, l’efficacité et le don de soi au temps du suicide des valeurs et l’absence des principes… Je me souviens qu’il y a 13 ans, j’ai choisi de mon gré d’entrer dans le monde des ennuis de journalisme, et je remercie Dieu de tout mon cœur que je venais de la dernière génération qui a étudié sous l’égide de Baba Safwat. Il était un vrai père. Au début de mon travail, je n’oublie pas sa grande générosité en guidant et parrainant mes écrits et en me soutenant. Il me faisait asseoir à côté de lui sur une « chaise en bois » pour me faire ses remarques, dont je me souviens comme si elles sont encore devant mes yeux, avec son stylo rouge sur le papier brouillon, et chaque fois que je faisais un travail distinct, il me tenait l’épaule droite et me disait: « Tu es un brave garçon » et sortait de sa poche une livre en papier sur laquelle il apposait sa signature. Je me souviens encore de ses encouragements incessants pour mes interviews avec les Patriarches des églises sœurs et me disait: «J’aime ton ouverture et ton style, continue de cette sorte ». Non seulement Baba Safwat nous enseignait et encourageait, mais il nous parlait toujours de ses souvenirs et nous instruisait de son école d’expériences.

En écrivant ces mots, je le vois encore devant mes yeux sur son bureau dans la salle de chef de rédaction racontant le début de sa carrière en Érythrée pendant la guerre de Libération de l’Abyssinie, et la période de son travail comme rédacteur militaire pendant la bataille en Octobre 1973, qui a été considéré comme un véritable test de l’efficacité du travail, en plus de la période de son voyage en Angleterre au cours duquel il s’est assis à la même table avec la reine et l’impératrice d’Iran…

Les conversations et les beaux souvenirs sont partis, ainsi que le papier brouillon et la livre en papier, avec la disparition de Baba Safwat… Croyez-moi la douleur n’est pas une objection à la volonté de Dieu, parce que je sais que les grands se fatiguent aussi et descendent de leurs chevaux en laissant le champ et fermant les yeux au temps de blessure perfide. Ce cœur a arrêté de battre après 86 ans pour laisser l’école de l’ouverture et du dialogue avec l’autre se basant sur le principe qu’il n’y a pas de différence entre l’enseignant et l’élève qui doivent tous deux apprendre à l’école de la vie… Salut Baba Safwat vous avez donné et rempli votre devoir et avez été un grand symbole. Que la paix soit sur votre âme et votre moralité.

Bien-aimé, vous ne pouvez pas être oublié parce que vous êtes un bon souvenir et une plume verte, et qui vous a connu avec votre style et votre esprit tranquille et noble éprouve les douleurs de votre départ en chantant avec patience : « La vie n’est qu’un rassembleur et un séparateur… et les gens ne sont pas que des partants et des diseurs d’adieux». Je demande à Dieu la bonne patience pour votre petite famille et vos collègues dans la presse et vos lecteurs qui vous ont lu et aimé.

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