Femmes à travers l’Histoire

17-03-2017 06:15 PM


Au VIe siècle comme aux premiers temps du christianisme, les femmes du patriciat et de la noblesse jouent un rôle capital au sein de l’Église. À l’image de Clotilde ou d’Ethelburge de Northumbrie, les princesses germaniques contribuent à la conversion de leur royal mari. D’autres, comme sainte Geneviève, multiplient les fondations d’églises et de monastères. Le pape Grégoire le Grand, peu suspect de misogynie, donne son aval à la fondation de monastères féminins. Ceux-ci sont généralement doublés d’un monastère masculin pour d’honnêtes raisons de sécurité.
Avec Charlemagne, deux siècles plus tard, le Royaume des Francs connaît deux tournants décisifs : il bascule du monde méditerranéen vers le monde rhénan, plus germanique (*) ; il noue une alliance étroite avec l’évêque de Rome (le pape), dont il va faire le chef tout-puissant de l’Église d’Occident.
On peut y voir les raisons qui vont conduire les femmes d’Occident à un statut plus libre que sous les autres cieux.
En effet, les Germains qui ont envahi l’empire d’Occident avaient un respect marqué pour le mariage si l’on en croit Tacite.
Le droit coutumier germanique interdit les unions entre cousins jusqu’au douzième degré et cez les Francs, le wehrgeld ou « prix du sang », versé en réparation d’un crime, est le même pour un homme et une femme, ce qui témoigne d’une égalité de statut entre les sexes
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