MESSAGE DU PAPE FRANCOIS POUR LA 50ÈME JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

29-12-2016 01:11 PM


A l’occasion de la nouvelle année 2017 qui commence ce dimanche, le Pape François 1er a évoqué la non violence comme style de politique pour la paix. Il a prié pour que l’image et la ressemblance de Dieu dans chaque personne nous permette de nous reconnaître comme des dons sacrés dotés d’une immense dignité. Surtout dans les situations de conflit, a-t-il dit, respectons notre plus profonde dignité, et faisons de la non-violence active notre mode de vie.
Le Pape François a indiqué que dans les situations les plus locales et les plus ordinaires et dans l’ordre international, la non-violence peut devenir la marque de nos décisions, de nos relations et de nos actions, et même de la vie politique sous toutes ses formes.
Il a noté qu’aujourd’hui, malheureusement, nous nous trouvons engagés dans une guerre mondiale horrifiante combattue au coup par coup. Il n’est pas facile de savoir si notre monde est actuellement plus ou moins violent que par le passé, ou de savoir si les moyens de communication modernes et la mobilité accrue nous ont rendus plus conscients de la violence ou de l’autre.
Il a signalé à cet égard le terrorisme, le crime organisé et les actes de violence imprévus; Les abus subis par les migrants et les victimes de la traite des êtres humains
Le Pape a souligné que la violence n’est pas le remède à notre monde brisé. La violence conduit à des migrations forcées et à des souffrances énormes, car de vastes ressources sont détournées vers des fins militaires et loin des besoins quotidiens. Au pire, il peut mener à la mort, physique et spirituelle, de beaucoup de gens, sinon de tous.
Le Souverain Pontife a rappelé que Jésus lui-même a vécu dans des temps violents. Pourtant il a enseigné que le véritable champ de bataille, où la violence et la paix se rencontrent, est le cœur humain: car «c’est de l’intérieur, du cœur humain, que viennent les mauvaises intentions» (Mc 7, 21). Mais le message du Christ à cet égard offre une approche radicalement positive. Il a toujours prêché l’amour inconditionnel de Dieu, qui accueille et pardonne. Il enseignait à ses disciples à aimer leurs ennemis (Mt 5, 44) et à tourner l’autre joue (Mt 5, 39). Quand il a empêché ses accusateurs de lapider la femme prise en adultère (Jn 8,1-11), et quand, la nuit avant sa mort, il a dit à Pierre de renoncer à son épée (Mt 26,52) Jésus a tracé le chemin de la non-violence. Il a parcouru ce chemin jusqu’à la fin, sur la croix, par laquelle il est devenu notre paix et a mis fin à l’hostilité (Éph 2: 14-16). Celui qui accepte la Bonne Nouvelle de Jésus est capable de reconnaître la violence intérieure et d’être guéri par la miséricorde de Dieu, devenant à son tour un instrument de réconciliation. Dans les paroles de saint François d’Assise il est dit: “Comme vous annonciez la paix avec votre bouche, assurez-vous que vous avez une plus grande paix dans vos cœurs.”
Le Pape a conclu que l’enseignement est réaliste parce qu’il tient compte du fait que dans le monde il y a trop de violence, trop d’injustice.

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