Al-Sissi à Charm pour rassurer les investisseurs

12-11-2015 02:48 PM


La pression sur l’Egypte ne va pas vaincre le désir des Égyptiens de réussir, a déclaré le président Abdel Fattah Al-Sissi mercredi dans un communiqué de presse après l’atterrissage à l’aéroport de Charm El-Cheikh en provenance d’Arabie saoudite.
«Je suis venu ici pour envoyer un message aux investisseurs à Charm El-Cheikh et Hourghada,” a-t-il dit, confirmant que la région est encore sûre pour les investissements.
La visite d’al-Sissi est intervenue dix jours après le crash de l’avion russe Airbus A321 qui a tué tous les 224 passagers à bord en route du Sinaï à Saint-Pétersbourg en Russie.
Al-Sissi était à Charm pour discuter des répercussions de l’accident d’avion de Russie et visiter des sites touristiques ainsi que le ministre du Tourisme Hicham Zaazou et le gouverneur du Sud du Sinaï Khaled Fouda.
Il y a quelques spéculations officielles que l’avion a été abattu par une bombe, suggérant la sécurité laxiste dans l’aéroport de Charm El-Cheikh.
“Pendant des mois, nous avons accueilli des experts étrangers dans tous les aéroports égyptiens.”, a déclaré al-Sissi.
“Cependant, nous préférons ne pas sauter aux conclusions avant que les résultats de l’enquête ne soient annoncés,” a-t-il ajouté.
Le président Abdel Fattah al-Sissi s’était rendu à Riyad en Arabie saoudite mardi pour participer au Quatrième Sommet Monde arabe-Amérique du Sud qui a eu lieu les 10 et 11 novembre.
Al-Sissi a dit, lors de son discours d’ouverture au Sommet arabo-latin mardi que la volonté politique et un terrain d’entente entre les pays participant au sommet  ouvriront la voie pour le Forum économique arabo-latin commun.
Le président a ajouté que des progrès tangibles dans l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre les pays arabes et les pays de l’Amérique latine ont vu une hausse de 6 millions de dollars en 2004 à 36 milliards de dollars en 2015, en soulignant qu’il y a encore des perspectives qui doivent être réalisés dans la coopération entre les pays arabes et ceux d’Amérique latine.
Il a relevé la nécessité d’une action et la coopération entre les pays arabes et d’Amérique latine qui ne se limite pas à la communication gouvernementale entre les pays participant au sommet.
Le président al-Sissi a signalé que l’Egypte aspire à la coopération avec les investisseurs sud-américains dans ses divers projets nationaux.
A-Sissi a en outre rencontré le roi Salmane Ben Abdel Aziz d’Arabie saoudite pour discuter des relations fraternelles bilatérales entre l’Egypte et l’Arabie saoudite, ainsi que d’autres développements régionaux.
Lors de la réunion, ils ont discuté d’un certain nombre de questions à  l’ordre du jour du sommet et les efforts déployés pour promouvoir les domaines de la coordination commune entre les pays arabes et les pays d’Amérique du Sud, en plus des questions d’intérêt commun entre les deux pays frères.
Par la suite, un procès-verbal de la création du Conseil de coordination de l’Arabie saoudite et l’Egypte pour la mise en œuvre de la Déclaration du Caire et de son annexe attachée a été signé.
Le document a été signé par le ministre des Affaires étrangères Adel Ben Ahmed Al-Joubeir du côté saoudien et le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukry du côté égyptien.
La participation du président égyptien au sommet présentait une bonne occasion de promouvoir les relations avec les pays arabes et sud-américains participants, ainsi que de discuter des domaines régionaux et internationaux d’intérêt commun.
Tous les pays arabes, à l’exception de la Syrie frappée par la guerre, ont participé à ce sommet de deux jours.
A-Sissi est désireux de stimuler la coopération entre l’Egypte et les pays d’Amérique du Sud dans tous les domaines, en particulier à la lumière de la croissance économique que ces pays ont pu réaliser ces dernières années et à partir de laquelle l’Egypte peut bénéficier dans sa voie vers le développement.
Le document final du sommet était baptisé “Déclaration de Riyad”.
Au menu de ce Sommet figurait l’examen de plusieurs questions d’intérêt commun, notamment la question palestinienne, l’évolution de la situation en Syrie et au Yémen entre autres, outre les moyens de consolider la coopération économique entre les deux parties.
Ce Sommet a vu la participation de 34 pays, dont 22 pays arabes et 12 autres de l’Amérique Latine.

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