Très jeune, elle épouse le réalisateur égyptien Ezzel Dine Zulficar, avec qui elle a eu une fille, Nadia Zulfakar, et dont elle divorce pour épouser Omar Sharif.
Âgée de 23 ans, alors qu’elle est déjà une énorme star, elle épouse en 1955 le jeune premier et prometteur Michel Chalhoub, âgé de 23 ans, qui prendra le nom d’Omar Sharif, avec qui elle a un fils, Tarek Sharif.
En 1954, le réalisateur égyptien Youssef Chahine la fait jouer dans “Ciel d’enfer” avec Omar Sharif. Le film est présenté au Festival de Cannes 1954 et a fait partie de la sélection des 150 meilleures productions égyptiennes lors du centenaire du cinéma égyptien en 1996.
Alors qu’elle poursuit sa carrière en Égypte, Omar Sharif poursuit de son côté une carrière internationale et s’installe avec leur fils à Hollywood aux États-Unis, où il signe un contrat de sept ans avec les studios hollywoodiens Columbia Pictures. Ils se séparent d’un commun accord en 1968, malgré leurs sentiments, pour incompatibilité de la vie de couple avec la vie d’acteur international, et divorcent en 1968.
Parmi ses films les plus célèbres : « Bonjour » en 1940, « Ange de Pitié » en 1946, «Lumière dans le ciel» et « Je suis de bonne famille » en 1948, « Fils du Nil » en 1951, « Nos beaux jours » (1955), « Fleuve d’amour » en 1960, « L’illicite », «Maîtresse Fatma », « La porte ouverte », « Parmi les décombres », « L’appel du rossignol», « L’arrestation de Fatma », « Jour doux, jour amer », et enfin « Terre de rêves » en 1993.
Elle a également fait des feuilletons télévisés tels: « Histoire derrière chaque porte », « La conscience de Mme Hekmat » et récemment « Figure de la lune ».
Au cours des années 1970, Faten Hamama a produit 7 films télévisés romanesques, à savoir : « Je veux cet homme », « La sirène » en 1973 réalisé par Barakat, « La chanson de mort » en 1973, « Le procureur brûlé », « Je veux tuer », « Hôte de dîner » en 1977, « Attitude folle » en 1978, réalisé par Saïd Marzouq.
Faten Hamama a obtenu plusieurs prix et a été honorée à plusieurs reprises. Elle a également été membre du comité d’arbitrage dans de maints festivals. Elle a obtenu le prix du festival de Téhéran en 1977 pour son film « Bouches et lapins ».
Il a été décidé de donner son nom au prix de la meilleure actrice au cours de la dernière session du festival du cinéma d’Alexandrie, et ce pour honorer Faten Hamama en tant que star du siècle.