Message de Pâques des chefs des Eglises de Jérusalem

15-12-2011 09:07 AM


 


Les Patriarches et chefs des Eglises de Jérusalem ont publié leur message de Pâques. Dans ce communiqué commun, ils expriment leur espoir, tiré de la Résurrection du Christ, et soulignent la proximité des fidèles de Jérusalem avec les chrétiens éprouvés de tout le Moyen-Orient. Les leaders chrétiens, aussi bien catholiques et orthodoxes que réformés, parmi lesquels Sa Béatitude Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem, ont rendu public leur traditionnel message pascal, dans lequel ils appellent à la prière pour la paix en Terre Sainte.


La situation troublée du Moyen-Orient depuis plusieurs mois désormais est au cœur des préoccupations des leaders chrétiens : « Nous prions pour que les réformes mènent à une société civile moderne, où la liberté d’expression, de religion et les Droits de l’Homme y compris les droits de ceux que l’on considère minorités numériques, soient respectés. Nous appelons tous les hommes de foi et de bonne volonté à poursuivre la paix, tout en reconnaissant que cette paix ne peut être achetée au prix du silence et de la soumission à la corruption et à l’injustice ».


Le mystère pascal vient illuminer la situation actuelle. « La violence nous rappelle que la croix du Christ est toujours présente dans la vie de ceux qui suivent le Prince de la Paix », mais le Christ est victorieux de cette violence et de la mort : « Sa Résurrection nous fait vivre cette victoire et embrasser une vision de l’avenir dans laquelle tous puissent vivre en harmonie ».


Le Feu Incréé de la Pâque
Le tombeau du Christ où le miracle a lieu tous les ans depuis le premier siècle selon la Tradition, est inspecté minutieusement par les services de sécurité en place qui scellent le lieu avec un sceau fait de cire et du miel. Le Patriarche Orthodoxe de Jérusalem arrive un peu avant midi en procession, accompagné des prêtres et des diacres de l’Eglise mais aussi de clercs arméniens coptes et syriaques, au son solennel des cloches de l’Anastassis. Après la bénédiction donnée par le Patriarche « Théophilos », la procession repart en direction du Saint Sépulcre, le Patriarche lui-même est fouillé corporellement par le gouverneur de Jérusalem et le chef de la police au vu de tous les fidèles et curieux présents sur place afin de s’assurer qu’il n’ait rien sur lui qui lui permettrait d’allumer le feu. Le chef de la police ordonne ensuite la levée des scellés du Saint Sépulcre et le Patriarche, ayant enlevé tous ses ornements sacerdotaux gardant uniquement le « stikhare-l’aube », entre dans le Sépulcre où il s’agenouille avec à la main un fagot de 33 cierges et dit les prières invoquant le Seigneur Jésus Christ d’envoyer Sa Sainte Lumière.


Brusquement, dans le silence régnant, l’on commence à entendre un bruit de tremblement et des lumières bleues et blanches envahissent le Lieu Saint, allumant miraculeusement la veilleuse du Tombeau qui reste allumée toute l’année et ne s’éteint que mystérieusement la veille de l’office similaire de l’année suivante.


Le Feu lumineux allume également le fagot de cierges porté par le Patriarche alors qu’il est encore en prière, alors il sort du Saint Sépulcre sous les cris de joie et les chants des fidèles qui avancent pour recueillir le Feu et l’emporter chez eux.

(Visited 32 times, 1 visits today)

commentaires

commentaires