Enquête sur les rumeurs concernant le couple Sarkozy

15-12-2011 09:05 AM


Le patron du contre-espionnage français Bernard Squarcini a confirmé mercredi soir qu’une enquête avait bien été menée pour déterminer l’origine de rumeurs d’infidélité dans le couple Sarkozy.

“J’ai été saisi courant mars par le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, afin d’essayer de déterminer si les rumeurs visant le couple présidentiel ne cachaient pas une éventuelle tentative de déstabilisation”

Dans la soirée, Carla Bruni, épouse du chef de l’Etat, avait nié l’existence d’une enquête “de police” lors d’un entretien sur Europe 1. “On ne fait pas une enquête sur des commérages. C’est inimaginable de dire une chose pareille”, avait-elle dit.

Ces rumeurs, qui circulaient chez les journalistes, ont fait le tour de la presse internationale lorsqu’un blog hébergé par le site internet du Journal du dimanche s’en est fait l’écho le 10 mars. Ceci a été vu par les médias étrangers comme un élément crédibilisant les affirmations. La presse française n’a rien publié.

Bernard Squarcini précise qu’ont été menées “des investigations techniques, notamment informatiques”, mais assure qu’il n’y a pas eu d’écoutes téléphoniques et dit que l’enquête n’a pas concerné l’ex-ministre Rachida Dati.

Au même moment, le 14 mars, cette dernière s’est vu retirer une escorte de quatre policiers et une voiture officielle, et plusieurs médias ont écrit que cette mesure pourrait être une sanction pour son implication dans la diffusion de la rumeur.

La DCRI aurait, selon son patron, cessé toute investigation dès lors que la justice a été saisie d’une plainte du groupe Lagardère, propriétaire du JDD, et qu’une enquête de police officielle a été ouverte, la semaine dernière.

Carla Bruni ne croit pas au complot

Prenant le contre-pied d’un conseiller et de l’avocat de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni a déclaré sur Europe 1 que les rumeurs d’infidélité visant son couple n’avaient pas d’importance et ne constituaient pas un complot.

Elle a précisé que Rachida Dati gardait la confiance de l’Elysée.

“L’accusation qui dirait que Rachida Dati a propagé ces rumeurs est une rumeur. Je n’y crois donc pas. Elle reste tout à fait notre amie”, a-t-elle dit.

Rachida Dati s’est exprimée aussi dans plusieurs médias pour réfuter toute implication dans l’imbroglio.

“Face à “cette campagne de dénigration et de calomnies aujourd’hui j’ai décidé de réagir, maintenant ça suffit, il faut que ça s’arrête”, avait-t-elle dit.

L’ancienne ministre a engagé l’avocat Georges Kiejman et menace de poursuites ceux qui la désignent.

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