Elections contre référendum

15-12-2011 09:05 AM


Le Soudan doit tenir du 11 au 13 avril ses premières elections, législatives, régionales et présidentielle, multipartites depuis 1986, mais des rumeurs circulent toujours dans la capitale soudanaise quant à un report du scrutin ou un boycott par des formations d’opposition.
Echange de bons procédés, si le sud décide de ne pas voter aux élections générales soudanaises, le nord menace de ne pas se prononcer sur le référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan. Un boycott des élections soudanaises d’avril par les ex-rebelles sudistes entraînerait un rejet par le nord du référendum clé sur la sécession du Sud-Soudan prévu en janvier prochain, a prévenu lundi le président Omar el-Béchir. “Si le SPLM (Mouvement populaire de libération du Soudan, ex-rebelles sudistes) refuse les élections, nous allons rejeter le référendum”, a déclaré le raïs soudanais lors d’un discours dans la banlieue de Khartoum retransmis par des chaînes locales.
“Le SPLM est prêt pour les élections”, a indiqué Anne Itto, vice secrétaire-générale du SPLM au Sud-Soudan. “Tout retard dans les élections, aura un impact sur notre préparation pour le référendum”, a-t-elle souligné. Le président soudanais, candidat à sa propre succession est sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la CPI le 4 mars 2009. Il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Le Sud-Soudan doit tenir début janvier 2011 un référendum clé sur sa sécession avec le Nord du pays. Le Nord, majoritairement musulman, et le Sud, en grande partie chrétien et animiste, ont mis fin en 2005 à 22 ans d’une guerre civile qui a fait deux millions de morts.


Les évêques demandent l’abolition des armes nucléaires



Les évêques catholiques d’Hiroshima et de Nagasaki – les deux seules villes à avoir subi des bombardements nucléaires en temps de guerre – appellent les dirigeants du monde à abolir les armes nucléaires, affirmant qu’il y en a 20.000 sur terre.


L’appel des évêques de Nagasaki et d’Hiroshima, fait l’objet d’un communiqué conjoint publié le 26 février dernier, avant un sommet sur la sécurité nucléaire prévu en avril à Washington et une conférence de révision du Traité de non prolifération nucléaire prévue pour mai à New York.


« Nous, évêques de l’Eglise catholique d’Hiroshima et de Nagasaki, au Japon, qui est le seul pays au monde à avoir subi des attaques nucléaires, nous demandons que le président des Etats-Unis, le gouvernement japonais et les dirigeants d’autres pays fassent leur possible pour abolir les armes nucléaires », lit-on dans leur déclaration.


Les évêques demandent enfin au Japon, qui a un traité bilatéral de sécurité avec les Etats-Unis, de « montrer que le Japon est déterminé à agir pour l’abolition totale des armes nucléaires ».


Le Japon, affirment les deux évêques, a « une attitude extrêmement passive » vis-à-vis des politiques de réduction des armements nucléaires américains, car le pays est sous la protection d’un bouclier nucléaire américain.


Pendant ce temps-là,  un groupe de neuf Eglises en Grande-Bretagne a lancé une campagne analogue à celle des évêques japonais, exhortant le gouvernement britannique à lutter pour un monde libéré des armes nucléaires, et la construction d’un avenir plus sûr pour tous.


Dans une campagne intitulée « l’heure est venue », ces églises se sont unies au Conseil mondial des Eglises ainsi qu’à d’autres pour faire pression sur les gouvernements, afin qu’ils placent tout l’équipement susceptible de fabriquer des bombes sous contrôle international et qu’ils s’engagent à rendre illégal l’utilisation des armes nucléaire par le biais d’une convention.



Engagements à l’horizon 2020


Un total de 75 pays, représentant 80% des émissions de gaz à effet de serre, ont pris des engagements de réduire ou limiter de la croissance de celles-ci à l’horizon 2020 dans le cadre de l’accord de Copenhague, a annoncé mercredi le secrétariat de la Convention de l’ONU sur les changements climatiques (UNFCCC).


Par ailleurs, 111 pays plus l’Union européenne “ont indiqué qu’ils soutenaient l’accord”, précise l’UNFCCC dans un communiqué.


Négocié à l’arraché par une vingtaine de chefs d’Etat dans les dernières heures du sommet de Copenhague en décembre, ce document fixe comme objectif de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète, mais reste évasif sur les moyens d’y parvenir.



Le corps du prince émirati Ahmed Ben Zayed al-Nahyane retrouvé


Plus de quatre jours après la chute de son ULM dans un lac proche de Rabat, le corps de cheikh Ahmed Ben Zayed al-Nahyane, membre de la famille régnante d’Abou Dhabi et l’une des personnalités les plus influentes du monde arabe, a été retrouvé mardi.


Le corps de cheikh Ahmed, âgé d’une quarantaine d’années, a été repêché après d’intenses recherches par une équipe de secouristes franco-marocains dans les eaux boueuses du lac du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Rabat, selon des responsables locaux.


Le roi Mohammed VI du Maroc a présenté ses “vives condoléances” au frère de la victime, cheikh Khalifa Ben Zayed al-Nahyane, dirigeant de l’émirat d’Abou Dhabi et président de la Confédération des Emirats arabes unis (EAU), qui regroupe septs Etats du Golfe, riches en pétrole.


Cheikh Ahmed était porté disparu depuis la chute de son ULM (ultra-léger motorisé) le 26 mars dans la vallée du Bouregreg, au-dessus du lac du barrage dont les eaux alimentent la grande région de Rabat.


Cheikh Ahmed était directeur général de l’Autorité des investissements d’Abou Dhabi (Abu Dhabi Investment Authority, ADIA), considérée comme le plus important fonds souverain du monde avec des avoirs estimés à plus de 600 milliards de dollars. Ce Fonds a été créé en 1976 pour gérer les excédents des revenus pétroliers de l’émirat d’Abou Dhabi.


Selon le magazine américain Forbes, cheikh Ahmed était considéré comme la 27ème plus puissante personnalité du monde en 2009.



 

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