Egypte

15-12-2011 09:07 AM


 
L’Egypte a confirmé jeudi qu’elle n’entendait pas s’impliquer dans le conflit libyen, invoquant ses inquiétudes pour la sécurité de ses nombreux ressortissants dans ce pays. Le dossier libyen a été abordé par le secrétaire américain à la Défense Robert Gates en visite mercredi et jeudi au Caire, alors que Washington et ses alliés occidentaux cherchent à s’assurer du plus de soutiens possibles dans le monde arabe dans leurs opérations contre le régime de Kadhafi. Les dirigeants égyptiens n’ont pas soulevé d’objections envers les opérations en Libye, mais ont mis en avant la forte communauté égyptienne dans ce pays pour justifier leur prudence, a rapporté le porte-parole de M. Gates, Geoff Morrell. “Il sont très conscients du fait qu’ils ont un grand nombre de leurs concitoyens en Libye et ils sont clairement préoccupés par leur situation pas dans le contexte de nos opérations mais dans celui de possibles représailles de Kadhafi”, a-t-il déclaré à des journalistes. M. Gates a rencontré le Premier ministre Essam Charaf ainsi que le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et ministre de la Défense, le maréchal Hussein Tantaoui.  Un diplomate occidental, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a également confirmé que le Caire n’entendait pas s’impliquer au côté de Washington, Londres et Paris qui dirigent les efforts pour imposer une zone d’exclusion aérienne et protéger les populations civiles.


Le Caire Les actions transigées à la bourse égyptienne ont plongé de près de 9 pour cent lors de la réouverture des marchés, mercredi, après un hïatus de près de deux mois causé par les soulèvements populaires contre l’ancien président Hosni Moubarak. La réouverture de la place boursière du Caire était attendue avec un mélange d’excitation et d’impatience. La réouverture de l’institution fermée le 27 janvier avait déjà été repoussée plusieurs fois. Certains militaient pour que la bourse demeure fermée un peu plus longtemps, affirmant que le gouvernement devait se stabiliser avant la reprise des transactions. Mais d’autres craignaient que la suspension prolongée des échanges inquiète davantage les investisseurs. La Bourse du Caire risquait en outre d’être retirée dès jeudi de l’indice MSCI des marchés émergents, que les investisseurs surveillent de près. Les observateurs du milieu s’attendaient à de lourdes pertes, les investisseurs et particulièrement les étrangers, retirant leurs fonds du marché. Plusieurs enquêtes du nouveau gouvernement ciblent par ailleurs d’anciens membres du régime Moubarak et certains importants hommes d’affaires, qui possèdent des entreprises cotées en bourse.
  Bahreïn
Un groupe international de défense des droits de l’homme a accusé les autorités de Bahreïn de poursuivre leur campagne contre des opposants, mais ce royaume dirigé par une dynastie sunnite s’est défendu en dénonçant des atteintes à la stabilité du pays. «La répression contre des militants et des médecins se poursuit», a assuré Amnesty International dans un communiqué reçu jeudi à Dubaï, faisant état d’au moins six détentions avérées parmi le personnel médical.


 

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