Egypt

15-12-2011 09:06 AM



Une nouvelle découverte faite par M. Zahi Hawass et son équipe montre qu’un ancien pharaon faisait de sérieux efforts pour préserver le Sphinx .
À Gizeh son équipe a découvert les restes d’un mur d’enceinte en briques crues qui entourait le Sphinx, peut-être pour le protéger du sable porté par le vent.

Fait de briques crues, le premier tronçon mesure 86 mètres de long sur un axe Nord-Sud à l’Est du Sphinx. Sa hauteur est de 75 cm.
La deuxième section, longue de 46 mètres, haute de 90 cm, s’étend d’Est en Ouest le long du périmètre du temple de la vallée de Khephren. 

Les archéologues étaient déjà au courant d’un mur qui passait au nord du Sphinx, maintenant ils savent que cela fait partie d’une plus grande enceinte. 

D’après d’anciens textes égyptiens la construction de ce mur a été le résultat d’un rêve qu’aurait eu Thoutmosis IV après un long voyage de chasse à Wadi El-Ghezlan, une zone à côté du Sphinx. Dans le rêve du roi, le Sphinx lui demande de déplacer le sable loin de son corps parce qu’il l’étouffait. En échange de cette faveur, le Sphinx a promis de faire de Thoutmosis IV le roi d’Egypte.

En effectuant des travaux à Gizeh, l’équipe a également découvert un mur en briques crues sur le côté Est du temple de la vallée de Khéphren. Bien que ce soit une découverte modeste, cela a pu être une partie de quelque chose de plus grandiose.

Ce mur pourrait être les restes de la pyramide de Khephren, qui était habitée par des prêtres et des fonctionnaires supervisant les activités du culte funéraire de Khephren. Ce culte a commencé à la mort du roi et s’est poursuivie jusqu’à la huitième dynastie, qui marque la fin de l’Ancien Empire.

L’équipe a creusé un fossé profond de six mètres dans la zone en face du temple de la vallée de Khephren.. Dans la partie datant du Moyen Empire, elle n’a trouvé que du sable.

Aujourd’hui, l’un des principaux dangers pour le Grand Sphinx est la montée des eaux souterraines.

Huit stations de pompage ont été installées autour du Sphinx et de ses temples associés; elles suppriment 7.000 mètres cubes d’eau chaque jour.

Depuis son activation, le système a réduit le niveau des eaux souterraines d’un mètre environ…



France



Des scientifiques ont authentifié la tête du roi Henri IV, retrouvée après plusieurs siècles de pérégrinations rocambolesques chez un retraité en 2008, une découverte stupéfiante qui pourrait permettre de mettre au jour d’autres reliques royales oubliées.


La tête de Henri IV est “en très bon état de conservation” et comporte des cheveux et des restes de barbe, souligne une étude du British Medical Journal (BMJ), publiée mercredi, qui détaille cette étonnante découverte.


Elle est “légèrement brunie, avec les yeux à demi clos et la bouche ouverte” et porte plusieurs signes distinctifs: “une petite tache sombre de 11 mm de long juste au-dessus de la narine droite, un trou attestant du port d’une boucle d’oreille dans le lobe droit, comme c’était la mode à la cour des Valois, et une lésion osseuse au-dessus de la lèvre supérieure gauche, trace d’une estafilade faite au roi par Jean Châtel lors d’une tentative de meurtre le 27 décembre 1594”.


L’étude a été réalisée par 19 scientifiques rassemblés autour du Dr Philippe Charlier, médecin légiste de Garches baptisé “l’Indiana Jones des cimetières”, connu pour avoir révélé l’empoisonnement au mercure d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII, et démontré que les restes conservés au château de Chinon n’étaient pas ceux de Jeanne d’Arc.


Le Dr Charlier a travaillé en collaboration avec l’un des historiens d’Henri IV les plus connus, Jean-Pierre Babelon.


L’étude a été filmée par deux journalistes documentaristes et sera diffusée en février à la télévision, selon leur société de production, Galaxie Presse.


Assassiné par Ravaillac, un fanatique catholique, le 14 mai 1610, Henri IV a été enterré à la Basilique Saint-Denis le 1er juillet avec tous les autres rois de France.


Mais en 1793, son cercueil a été ouvert par les révolutionnaires, a expliqué à l’AFP Rodolphe Huguet, président du Cendre (Cercle d’études des nécropoles dysnastiques et royales européennes), passionné par l’histoire de ce roi.


“Le corps a été jeté dans une fosse commune avec les autres. C’est à ce moment-là, vraisemblablement, que la tête en a été séparée. Aucun document ne dit qui l’a prise. Après la Révolution, des morceaux de dépouilles royales sont réapparus chez des particuliers, un os, un doigt, des cheveux, une omoplate de Hugues Capet”, poursuit-il.


La dépouille d’Henri IV, souligne cet historien, était “en très bon état de conservation, car elle avait été embaumée. A l’époque, les gens n’en revenaient pas quand le cercueil a été ouvert car la croyance voulait que seuls les cadavres de saints fussent exempts de putréfaction”.


On retrouve la trace de la célèbre tête dans la collection privée d’un comte allemand au 19e siècle, puis on perd à nouveau sa trace. Elle réapparaît en 1919 lors d’une vente aux enchères à l’Hôtel Drouot, où un antiquaire de Dinard l’achète pour trois francs.


 

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