Echange d’amabilités entre Obama et Sarkozy

15-12-2011 09:05 AM

MICHAEL VICTOR





 


On les disait distants ou agacés l’un par l’autre, ils sont devenus les meilleurs partenaires du monde. Les présidents américain Barack Obama et français Nicolas Sarkozy ont rivalisé de compliments mardi à Washington pour célébrer l’excellence de leur relation.


 


Au terme d’une heure d’entretien dans le Bureau ovale,le président américain Barack Obama s’est entretenu dans le Bureau ovale,le 30 mars avec son homologue français Nicolas Sarkozy d’un large éventail de questions stratégiques d’intéret commun.


 


Les deux présidents  ont discuté de l’Afghanistan et du Pakistan, de l’Iran, des efforts de paix au Moyen-Orient, de la coopération européenne en matière de sécurité et de la reprise économique mondiales.


 


En tant que membre du Conseil de sécurité, et de fondateur de l’Union européenne et de l’Otan, la France a une influence importante dans les affaires internationales et est un partenaire proche des Etats-Unis.


 


Les relations entre les Etats-Unis et la France se sont améliorées depuis l’arrivée au pouvoir de Sarkozy en 2007.


 


La France est un partenaire et un allié précieux des Etats- Unis dans les  efforts communs pour promouvoir la paix, la sécurité et la prospérité dans le monde.


 


c’est Barack Obama qui a ouvert devant la presse le bal des compliments.


 


Tout au long de son propos liminaire, le président américain s’est efforcé de tordre le cou aux informations de presse qui évoquaient son “agacement” vis-à-vis de l’empressement de son homologue français à s’afficher à ses côtés.


 


Obama n’a pas non plus lésiné sur la politique et les qualités personnelles de son invité. Pêle-mêle, il a loué sa décision de réintégrer la France dans le commandement militaire intégré de l’Otan et son “discours éloquent” devant le Congrès fin 2007. Et même confessé “admirer son énergie légendaire” depuis leur première rencontre en 2006.


 


Sur les grands dossiers internationaux, le locataire de la Maison Blanche a assuré que les deux pays n’avaient “jamais été aussi proches”, tirant un trait sur les différences qui les ont séparés, de la fermeté contre l’Iran à la régulation de la finance en passant par la lutte contre le réchauffement climatique.


 


Sur le même ton, Nicolas Sarkozy a longuement loué sa complicité avec Barack Obama et leur “facilité à travailler ensemble”.


“J’ai lu beaucoup de commentaires, ça m’a amusé”, a remarqué en préambule le président français. “Pourquoi c’est facile pour nous de travailler ? D’abord parce que le président Obama, quand il dit quelque chose, il tient parole, et c’est extrêmement important”, a-t-il poursuivi, “quand il peut il le dit, quand il ne peut pas il le dit, il n’y a pas de surprise”.


 


Le Français a alors détaillé sa “discussion constante” avec l’Américain. Sur la reprise du dialogue franco-syrien, “pas un moment le président Obama n’a ignoré ce qu’on faisait” et sur la Russie, “avant même d’informer les Russes, j’appelle le président Obama”, a dit Nicolas Sarkozy.


 


S’il a concédé que des divergences subsistaient, le président français a assuré qu’elles ne perturbaient pas leur relation. “Je ne vous le dis pas pour vous faire plaisir mais parce que c’est la vérité”, a-t-il lancé, “il y a bien des dossiers qui auraient viré à l’affrontement à d’autres époques”.


 


Pour compléter ce tableau sans bavure de leur complicité, Barack Obama a même vanté le “palais raffiné” de son invité qui avait déjeuné dans un célèbre restaurant de Washington connu pour ses hot-dogs.


 


Par sa réponse, Nicolas Sarkozy a voulu mettre un point final aux rumeurs de rivalité entre les deux dirigeants. “Quand je suis entré, j’ai vu une grande photo du président Obama et j’ai bien peur que lors de votre prochaine visite, vous voyiez une photo bien plus petite, celle du président français”, a plaisanté le président français.


 


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