Au Caire, la rue s’effondre sous les coups du métro

15-12-2011 10:12 AM


Un affaissement de terrain a eu lieu dans une rue d’un quartier très populaire de la capitale égyptienne. Un trou profond de dix mètres a englouti plusieurs véhicules, et les bâtiments adjacents ont tous été évacués. Depuis, la presse égyptienne ne cesse de monter au créneau pour relayer la colère des résidents contre le consortium chargé de mener les travaux. Dirigé par les entreprises françaises Vinci et Bouygues, celui-ci comprend également Thales, Alstom, Colas Rail et Eurovia. Les travaux ont débuté en 2007. Un chantier pharaonique dans un contexte urbain très délicat. L’extrême densité de la ville, avec plus de 15 millions d’habitants et une grande vétusté des infrastructures, complique la tâche du tunnelier chargé de percer le tronçon souterrain de 33 kilomètres de réseau supplémentaire. On ne compte plus les fois où l’avancée a été ralentie par la présence d’égouts non détournés ou non signalés par des plans obsolètes. Avec cette troisième ligne, le métro égyptien espère transporter cinq millions de passagers chaque jour. La première phase des travaux coûte à elle seule 550 millions d’euros. En juin, la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, s’était rendue au Caire pour ratifier le protocole d’accord de la seconde tranche des travaux, elle aussi remportée majoritairement par les entreprises françaises.

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